"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux" (Jules Renard)
13 Août 2015
Troisième voyage dans le Londres victorien, troisième rencontre avec Lizzie et Ben, troisième petit moment-lecture-bonheur. Je l'avais déjà dit dans mon précédent billet (ici), il ne faut pas s'attendre à une enquête haletante ou à un suspense intenable, non, nous sommes en Angleterre, que diable, et en 1897, qui plus est! Les romans d'Ann Granger, ce sont plutôt des romans d'atmosphère, cette atmosphère So british qui sent un peu la naphtaline mais qui nous emporte très loin (à une époque où les wagons de trains n'étaient pas encore reliés entre eux, vous imaginez?). Un (des?) meurtre(s?), la recherche du coupable, un enquêteur sympathique et sa femme qui ne sait pas "tenir son rang ni sa classe" (Lizzie, ), voilà la trame grossière d'Un assassinat de qualité. Si l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, la société victiorienne et son décor sont magnifiquement rendus. La preuve en images : au fil des pages, nous croiserons donc
le fog londonien, véritable personnage du (très réussi) premier chapitre
le mouvement pour la tempérance
la gare de Waterloo Bridge
Green Park
De quoi passer un agréable (et dépaysant) moment. Vivement la suite! En attendant, les amis, je m'en vais me servir a cup of tea et je vous dis
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